L'escort-girl lance une ligne de lingerie couture, parrainée par Karl Lagerfeld
Elle préfère à l'étiquette de prostituée celle d'escort-girl. Et lance sa ligne de « lingerie couture ».
Née à Ghriss en Algérie le 25 février 1992, de nationalité française, Zahia a défrayé la chronique à double titre. Une mineure qui hante les boîtes de nuit du VIIIe arrondissement à Paris mais, comme elle le confie à Michèle Bloudy dans son interview vérité à Paris Match en mai 2010, également à Dubaï ou Monaco. Zahia a ensuite produit des déclarations dans lesquelles elle assume entièrement ses choix. « Quand j'ai compris que je plaisais aux hommes, je me suis dit : "Pourquoi ne pas en profiter ?" », déclare-t-elle à la journaliste. Sa première relation sexuelle tarifée, cette bombe hautement accidentogène l'a eue à moins de 16 ans, confirme-t-elle à l'hebdomadaire.
En 2012, la jeune fille (oui, c'en est encore une) a 20 ans. En quelques années, elle a parcouru un chemin considérable, c'est ce qu'on se dit, mercredi soir au Palais de Chaillot, avant le défilé de sa « lingerie couture » éponyme. Helena Noguerra, devant les caméras, ne tait pas son admiration pour celle « qui travaille avec son corps ». Qui paie ? Un investisseur chinois de Hongkong sous le nom de « First Mark ». Qui a fait les photos du dossier de presse ? Karl Lagerfeld. Qui a brodé les pétales de soie sur des tops de tulle chair, réalisé les souliers - pas si mal au demeurant ? « Les métiers d'art », est-il écrit dans le dossier de presse, la même appellation que celle qu'emploie Chanel pour sa « collection des métiers d'art » qui réunit la fine fleur des artisans français. Rien que ça. L'antiquaire Pierre Passebon s'est fendu d'une page sur les relations de Zahia à l'art. La collection est réalisée à la main, jure le dossier de presse. Les premiers passages du thème Cadeau ont l'air franchement bas de gamme, limite gogo dancers de Pattaya. Mais ensuite c'est mieux, et même, contre toute attente, presque charmant sans qu'on sache tout à fait si on a envie de rire ou de pleurer. L'ensemble joue à fond sur le monde enfantin, une sorte de Wonderland à dominante rose Malabar ultrakitsch, sur le trouble de la femme-enfant. On frôle le soft porno prépubère.
Sur les sièges, le soir de la présentation, était posée une boîte noire fermée d'un noeud de satin rose, à l'intérieur, le corps de Zahia, sans tête ni jambes, en sucre rose, tout en seins et chute de reins. Grandeur nature en métal rose d'esthétique très Jeff Koons, cette Zahia amputée, décapitée, dont il ne reste que la partie la plus sexuelle, est érigée sur des stèles pour décorer le lieu où se tient le cocktail qui suit. On attend (avec une certaine inquiétude) tous les produits dérivés qui devraient logiquement émaner du nouveau culte pour cette nymphette autocentrée.
Présentation sur rendez-vous au 07 86 51 03 83. La déclinaison prêt-à-porter sera disponible en juillet prochain.
source: madame le Figaro.fr
Phénomène
Lorsqu'en décembre dernier les rumeurs confirment que Zahia - la jeune fille envoyée par avion et offerte en guise de cadeau d'anniversaire à Franck Ribéry pour une relation sexuelle tarifée dans un hôtel de luxe de Munich le 7 avril 2009 - lance une ligne de lingerie couture, on manque de tomber de sa chaise.Née à Ghriss en Algérie le 25 février 1992, de nationalité française, Zahia a défrayé la chronique à double titre. Une mineure qui hante les boîtes de nuit du VIIIe arrondissement à Paris mais, comme elle le confie à Michèle Bloudy dans son interview vérité à Paris Match en mai 2010, également à Dubaï ou Monaco. Zahia a ensuite produit des déclarations dans lesquelles elle assume entièrement ses choix. « Quand j'ai compris que je plaisais aux hommes, je me suis dit : "Pourquoi ne pas en profiter ?" », déclare-t-elle à la journaliste. Sa première relation sexuelle tarifée, cette bombe hautement accidentogène l'a eue à moins de 16 ans, confirme-t-elle à l'hebdomadaire.
En 2012, la jeune fille (oui, c'en est encore une) a 20 ans. En quelques années, elle a parcouru un chemin considérable, c'est ce qu'on se dit, mercredi soir au Palais de Chaillot, avant le défilé de sa « lingerie couture » éponyme. Helena Noguerra, devant les caméras, ne tait pas son admiration pour celle « qui travaille avec son corps ». Qui paie ? Un investisseur chinois de Hongkong sous le nom de « First Mark ». Qui a fait les photos du dossier de presse ? Karl Lagerfeld. Qui a brodé les pétales de soie sur des tops de tulle chair, réalisé les souliers - pas si mal au demeurant ? « Les métiers d'art », est-il écrit dans le dossier de presse, la même appellation que celle qu'emploie Chanel pour sa « collection des métiers d'art » qui réunit la fine fleur des artisans français. Rien que ça. L'antiquaire Pierre Passebon s'est fendu d'une page sur les relations de Zahia à l'art. La collection est réalisée à la main, jure le dossier de presse. Les premiers passages du thème Cadeau ont l'air franchement bas de gamme, limite gogo dancers de Pattaya. Mais ensuite c'est mieux, et même, contre toute attente, presque charmant sans qu'on sache tout à fait si on a envie de rire ou de pleurer. L'ensemble joue à fond sur le monde enfantin, une sorte de Wonderland à dominante rose Malabar ultrakitsch, sur le trouble de la femme-enfant. On frôle le soft porno prépubère.
Une nymphette autocentrée
Au XIXe siècle, on a connu la Belle Otero, Liane de Pougy et autres « belles horizontales » (elles passaient beaucoup de temps au lit) qui faisaient le même métier que Zahia à ses débuts. Elles faisaient partie intégrante de la société. À ce titre, Zahia est un produit d'époque, presque warholien, qui fait d'elle-même un objet. Objet de tous les fantasmes, cette puce (c'est une miniature) au corps de manga ressemble à la sculpture Hiropon de Takashi Murakami, dotée d'une cambrure qui rend fou. Il suffit de lancer sur Internet son nom pour assister à une déferlante d'images volées mais également tout à fait officielles (vidéo d'Alix Malka pour Vanity Fair, court-métrage de Greg Williams, photos de Pierre & Gilles...).Sur les sièges, le soir de la présentation, était posée une boîte noire fermée d'un noeud de satin rose, à l'intérieur, le corps de Zahia, sans tête ni jambes, en sucre rose, tout en seins et chute de reins. Grandeur nature en métal rose d'esthétique très Jeff Koons, cette Zahia amputée, décapitée, dont il ne reste que la partie la plus sexuelle, est érigée sur des stèles pour décorer le lieu où se tient le cocktail qui suit. On attend (avec une certaine inquiétude) tous les produits dérivés qui devraient logiquement émaner du nouveau culte pour cette nymphette autocentrée.
Présentation sur rendez-vous au 07 86 51 03 83. La déclinaison prêt-à-porter sera disponible en juillet prochain.
source: madame le Figaro.fr
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