Photo Gap Après Stella McCartney, c'est à Diane von Furstenberg que Gap confie ses enfants
Attirer les jeunes mères
Ayant tout récemment mis l'accent sur les sacs et chaussures dans sa ligne propre, Diane von Furstenberg a pris soin de développer les accessoires pour GapKids. On ne trouve pas de minaudière chez les moins de 14 ans, mais des visières en paille et tissu, des sandales ou des lunettes rondes (exactement les mêmes que pour la femme DVF) en acétate blanc proprement irrésistibles. Ses chouchous ? L'espadrille en tissu imprimé zippée sur le talon et la salopette. « Pour moi, il fallait que cela soit gai, facile, rigolo, léger, que les formes soient simples, et... que j'attire toutes les jeunes mères ! » On n'en doute pas une seconde. D'autant que chacune d'entre elles garde en tête les ruptures de stock lors des deux précédentes collections dessinées par Stella McCartney.
La créatrice britannique avait en effet fait souffler chez Gap un vent rock et funky qui avait enthousiasmé la clientèle du géant américain et attiré en masse les fashionistas dans ses boutiques. Depuis ce succès, Stella développe d'ailleurs une ligne pour enfants sous son propre nom. Si chez Gap, on parle de façon « globale », en refusant de commenter l'impact commercial de lignes spécifiques, l'enseigne américaine insiste sur sa volonté de « toujours chercher les meilleurs moyens pour rafraîchir et distiller de l'émotion dans nos collections. Diane von Furstenberg fut donc pour nous un choix évident de par son statut d'icône américaine. »
Dans un style assez différent de Stella McCartney, mais avec une même caution « made in mode », la collaboration avec DVF joue sur un registre plus intemporel, mais tout aussi joyeux, ludique et pratique. Et surfe sur la popularisation d'une marque de luxe dans le bon sens du terme, non pas en la galvaudant mais simplement en la rendant accessible : les prix vont en effet de 15 à 120 euros.
source: Madame Le Figaro
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire